Vous avez dit musique française ?

La chanson française. Moi je ne sais pas comment on défini la chanson française. Le Samedi 15/01/2005 sur la chaine française France2, on a pu voir une émission animée par la " marvellously " belle Daniela Lumbroso une émission qui retrace ce qui pour le concepteur de cette production télévisuelle, constitue l’essence de la chanson française.
Une chose me taraude l’esprit pourtant. Je n’ai vu ni de IAM, ni de Solar, ni de NTM. Pourtant des milliers de jeunes et de moins jeunes français écoutent ce style de musique depuis plus d’une décennie mais manifestement le peuple français ne les a toujours pas intégré dans ce que l’on nomme " culture musicale française ".

On a pourtant cité Nougaro lors de cette émission. Un des plus grand poète musicien de la ville rose de Toulouse. Nougaro a repris à son compte les classiques du Jazz noir américain et les a fait entrer dans le fleuron de la musique française. Nougaro était fou de Jazz et il a quasiment créer le " Jazz à la française " et a vendu un nombre de disque impressionnant que les français se sont arrachés.
Et je ne parle pas des Johnny Halliday, Sylvie Vartan ; les chaussettes noires ; etc.… qui ont repris à leur compte le twist américain et ont fait des chassons qui aujourd’hui sont les classique de la chanson française.

Mais si je ne m’abuse, les Solar, IAM et autres NTM n’ont-t-ils pas fait de même ? Ils ont repris la base américaine du rap et l’on transformés en quelque chose de plus hexagonal. Quand on écoute " Séquelles " de MC Solar dans l’album " Prose Combat ", on se dit que comme les Baudelaire ou autre Proust ; ce chadien d’origine a magnifié la langue française.
Renaud ou Gainsbourg étaient des provocateurs ? Que dire de NTM ou de IAM. Comme rebelles et provocateurs ils ne sont pas mal non ?
Alors pourquoi pas de rap, de funk dans une émission exaltant la chanson française ?
Pour quoi jamais de rappeurs dans la bande des enfoirés ? Coluche aurait détesté le rap c’est pourquoi les restos du cœur ne veulent pas de la charité des aboyeurs de rue ? Quel qu’en soit les raisons la conclusion est la même : la France a toujours intégré des musiques de tous les horizons pour les faire siennes mais il rencontre des résistances pour en faire autant pour le rap.
Mais c’est vrai que cette musique est plus écoutée dans les bas fonds des banlieues françaises que dans les bars chics du 16é arrondissement. Snif, snif, ...