Les seules limites sont celles que nous nous imposons

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Georges Arnaud

vendredi 10 août 2007, par Dridjo

1. Le Salaire de la peur

Je n’ai pas vu le film inspiré de ce roman mais je doute qu’une quelconque pellicule ait réussi à rendre parfaitement cette atmosphère poignante d’angoisse, de peur qui habite ce livre. L’air y est oppressant, le récit dynamique nous plonge au centre de ce drame joué par des aventuriers qui n’ont rien à perdre. La fin qui en découle apparaît comme une évidence que l’on refuserait d’accepter jusqu’à ce que l’on y soit confronté.

Dans un coin perdu de l’Amérique du sud vivent des aventuriers de toutes origines qui s’y sont perdu.
Leur seul but, trouver le pactole qui leur permettrait de sortir de ce trou. Lorsque la CRUDE société américaine, symbole du capitalisme sans scrupule, les enrôle pour une mission à hauts risques, les coups bas volent pour faire partie des heureux élut. Pourtant la mission ferait reculer n’importe quel autre quidam : transporter dans des camion sans amortisseurs ; à travers la jungle deux tonnes d’explosif, la Nitroglycérine, instable à souhait.

2.