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Aveuglé heureux

vendredi 15 avril 2011, par Ghislain

Hooooou… débilité profonde du cœur en plein aveuglement
Il a plongé tête baissée dans le piège de ses yeux, bêtement
Il s’est mordu la lèvre, en rêvant d’elle dans ses bras, prisonnière
Baisé volé à un rêve, bonheur virtuel du fond de sa garçonnière

Hooo… sombres et tortueux chemins sur lesquels cheminent les cœurs conquis
Les matadors de la fesse n’ont ici plus aucun pouvoir, plus rien ne leur est acquis
Comme le dernier des bleus, leurs preuves ils doivent refaire, c’est ainsi
Qu’importe la science du courtisan, devant sa maitresse le lion reste assis
Dompté qu’il est par cette chute de rein dont il ne saurait plus se passer
Aimanté, son regard l’est, par cette fossette creuse dont il ne pourrait se lasser

Bouuuuh… pathétiques ignorants qui charriez cet être, canards heureux
Lui, bêle son attachement à la donzelle, et vous, vous dédaignez ses sourires joyeux
Il revendique sa cécité, il ne voit en effet plus qu’elle, tels sont ses aveux
Belle, il la voit, beauté fatale, il la pense ; la sexitude jusqu’aux pointes des cheveux

Haaa… C’est bon ! Cessez donc de le vouloir en éternel Don Juan de caniveau
Stoppez donc toutes tentatives de le ramener dans ce monde amère de la baisaille,
A la propagation aux 4 vents de ses jets spermatiques, il préfère les joies de l’exclusive
Acceptez donc le nouveau converti à la déesse Athéna, il veut être son porte drapeau
Tous ses atours lui semblent issus des cours d’Olympie, sa croupe dessinée par Apollon himself
Artémis la chasseresse s’est montrée jalouse de ses cuisses fermes et puissantes,
Ares voulut troquer son glaive contre ses yeux révolver. Arme ultime, don d’Hélios

Son regard a, par mégarde, dardé sur lui des rayons d’amour inattendu
Aveugle, il en a perdu logique et pragmatisme, c’est entendu
Hélas pour vous, fier, fier et comblé il est, ce n’est pas un malentendu
Fier et aveugle il est. Et alors ? Sans cécité, la vie n’est rien, vous êtes perdu