Ils ne pouvaient pas savoir

Ils m’ont dit d’arrêter d’avoir ce regard vague, cet air absent
Ils m’ont dit de revenir sur terre, de cesser de rêvasser
Ils m’ont dit d’arrêter de tant réfléchir, de vivre pleinement
Ils ne pouvaient deviner que je n’avais que toi dans mon esprit

Recommence à t’amuser, recommence à enjailler ta life
Reprend les ambiances, reprend la chasse aux jupons faciles
Réactive tes réseaux, réactive tes connexions féminines
Ils ne pouvaient deviner que je n’étais focalisé que sur toi

Remonte sur le vélo de la drague-party, ça ne s’oublie pas
Remet à jour ton logiciel d’expert Hitch à ton profit
Ressuscite le PIMP suicidé en toi par tes propres soins
Ils ne pouvaient deviner que tu habitais rêveries et rêves

Ressors hanter les dance-floors foisonnant de femelles locales
Reconverti toi aux délices du dieu Bacchus, dieu de la luxure
Remet entre les mains de Dionysos ton avenir phallique, il pourvoira
Ils ne pouvaient deviner que ma libido était ta prisonnière

Ils ne pouvaient deviner que depuis une éternité je suis envahie par toi
Ils ne pouvaient deviner que la lueur du jour m’apportait ton image
Ils ne pouvaient deviner que l’aube, le soir charriaient ton prénom
Ils ne pouvaient deviner que tu étais ma seule obstination
Ils ne pouvaient deviner que mon air égaré venait de mon attente
Ils ne pouvaient deviner que c’est toi que j’espérais à longueur de songe

Ils ne peuvent deviner ce qui trotte dans mon cœur, personne ne le peut
Alors je les laisse entonner l’éternelle rengaine amicale à mon égard
Je les laisse essayer de me sortir de mon espoir ; ils ne peuvent deviner
Que seul ton regard amoureux vers moi me sortira de cette torpeur
Que toi seule peut lire entre les lignes de mon regard absent
Toi seule peux rallumer ma ligne de vie ; et là mes yeux s’éveilleront
Peut-être alors devineront-ils, finalement.