Les seules limites sont celles que nous nous imposons

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Loup solitaire

Jeudi 22/07/2004

jeudi 22 juillet 2004, par Dridjo

Elles oublient juste de préciser qu’elles ont du abandonner leurs études en classe de seconde, que les géniteurs de leurs gamins leur " font la misère " et que plus aucun garçon ne les drague plus depuis que les salauds de géniteur les ont soldé ; comme de vieux pulls en été. Ah,… si. Il leur reste encore des dragueurs. Tous les " galéreurs" du quartier qui les prennent pour des marie-couche-toi-là et qui veulent prendre leur part.

Pauvre de nous ; nous sommes dans de bien beaux draps !!
Par " nous " j’entends tous ceux qui comme moi approche la trentaine ; ou plutôt ont dépassé le quart de siècle et qui ne sont pas casés, maqués, bref… phagocytés par une tierce personne. Tu as raison Sylvain, mes dires sont de moins en moins vrais dans les sociétés occidentales. Tu oublie que les sociétés occidentales ont pris de la couleur depuis quelques années et ceux qui comme moi ont hérités du bronzage intégral ne sont pas encore sortie de l’auberge.
Je sais que mes congénères féminines savent de quoi je parle.
Quand tous les bien pensant vous répètent à longueur de journées " mais tu te marie quand !? " ; " tu sais qu’à ton âge tu devrais avoir quelqu’un " ; " Avoir un enfant… quel équilibre dans sa vie ! " ; " comment un beau (belle) jeune homme (fille) comme toi n’est toujours pas casé(e) !?".

Bon ; ne vous énervez pas dans ces cas là. Ayez pitié de ceux qui vous tourmentent et n’oubliez pas : quand les gens ne sont pas sûr ou heureux de leurs choix ils ont tendance à vouloir que tout le monde fasse pareil afin qu’ils ne se retrouvent pas tout seul dans cette situation. C’est connu ; la norme c’est ce que tout le monde fait. Sans aucune notions de positivité ou de négativité.

Rappelez-vous ces jeunes filles qui à 15-17ans ont un accident sous la forme d’un moutard. Quand elles ont " foirées " leur avortement elles répètent à qui mieux mieux " tu sais que tu devrais avoir un enfant, ça te rend tellement mature " ; " T’as pas encore de gosse !? Tu sais qu’il faut les faire jeunes pour qu’ils soient fort et intelligent ".
Elles oublient juste de préciser qu’elles ont dues abandonner leurs études en classe de seconde, que les géniteurs de leurs gamins leurs " font la misère " et que plus aucun garçon ne les drague plus depuis que les salauds de géniteur les ont soldé ; comme un vieux pull en été. Ah,… si. Il leur reste encore des dragueurs. Tous les " galéreurs" du quartier qui les prennent pour des marie-couche-toi-là et qui veulent prendre leur part.
Vous avez tous un ami qui s’est installé un peu vite avec sa copine et qui vous presse : " Franchement t’est pas un gars sérieux, tu devrais te stabiliser ". N’empêche qu’il vous envie le fait de décider au dernier moment de ne pas rentre avant minuit parce que vous n’avez pas de compte à rendre. Il oublie que c’est lui qui vous emprunte vos clefs d’appartement quand il veux faire ses quatre cents coups. Qu’il passe son temps à vous raconter ses exploits passés parce qu’il est nostalgique de ses parties de " chasse " sous les sunlights. Et de ce point de vue là au moins il y a de moins en moins de discrimination entre homme et femme.
Mais là où les chose se corsent c’est quand un "solitaire heureux" tente de rejoindre la bande des "dualistes béats". C’est connu les hommes (femmes) bien sont tous (toutes) pris(ses) par nos voisin(e)s, ami(e)s ou conjoint(e)s des collègues de travail.
Conclusion : un homme (une femme), ayant possession de tous ses moyens et toujours seul(e) à un certain âge ; c’est quelqu’un de pas sérieux adepte de mission d’intérim dans les relation amoureuses. Donc c’est une espèce à éviter. Vous connaissez l’histoire du serpent qui se mord la queue ?

Mais n’oubliez pas une chose. Brassens chantait " Madame j’ai l’honneur de ne pas vous demander votre main " et aussi " ! es hommes n’aiment pas qu’on suive une autre route qu’eux " alors utilisez ces deux chansons comme un bouclier quand vous sentirez la morale publique se faire trop pressante.