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le mouton à cinq pattes

Jeudi 20/2003

2003, par Dridjo

"Cherche jeune ingénieur dynamique et motivé, demandant salaire très bas pour embauche sur un poste de débutant. Expérience exigée : 10 ans
Maitrise de l’anglais, l’italien, l’allemand et le serbo-croate impératif."

"Cherche jeune ingénieur dynamique et motivé, demandant salaire très bas pour embauche sur un poste de débutant. Expérience exigée : 10 ans
Maitrise de l’anglais, l’italien, l’allemand et le serbo-croate impératif."

Voici résumé le type d’offre d’emploi que je rencontre le plus souvent sur les sites de recrutement. Les employeurs veulent des gens expérimentés ; ayant une formation générale mais spécialiste d’un certain domaine et ayant des exigences salariales modestes. La quadrature du cercle tout simplement !
Je veux bien croire que les entreprises profitent de la crise pour faire monter les enchères et que ce n’est que le reflet de la loi de l’offre et de la demande ; mais tout de même ! Rechercher un ingénieur de 10 ans d’expérience et lui promettre "seulement" 30KE annuel ; c’est se moquer du monde, non !?
Résultat ? Bien souvent les annonces fleurissent sur les sites et bien des gens en fin de formation qui y postulent -et qui ne sont pas contacté- ont la surprise de voir qu’après 2 mois la même offre continue de hanter les pages webb. Alors bien évidemment ils se demandent si l’annonce est bien libellée car il est parfois étonnant de correspondre si bien à un profil recherché mais de se voir snober par des entreprises qui veulent le beurre... (continuez la phrase).
Ce n’est pas le moment de faire un procès aux recruteurs -je n’ai pas d’aspirations particulières pour le RMI à vie- mais ces messieurs ont quittés les bancs de l’école depuis un peu trop longtemps et ils ne se rappellent plus que lorsque l’on a suivi une formation, on a acquis de la compétence.
De plus si aucun d’eux ne veux donner l’occasion aux jeunes d’acquerir cette expérience ; si chacun continu à attendre que les autres s’en charger pour ensuite débaucher les travailleurs et profiter des "yaourts aux fruits" sans assumer la récolte des fruits ; on ne s’en sortira pas !
Croyez-moi, personne n’est gagnant. Alors : DONNEZ-MOI DU BOULOT !!!